Colleen - Les Ondes Silencieuses
Colleen
~ Les Ondes Silencieuses ~
Un voyage extraordinaire.
Je ne connaissais
rien du Nord de l'Europe, et j'avais une certaine fascination pour le grand
nord.
Certes, il faisait entre - 15 et - 28 degrés, mais
bizarrement, avec le bon équipement, c'est tout à fait supportable.
Pour le
reste, le voyage n'a été que suprises et merveilles.
Vraiment. Sans rien
exagérer.
Difficile de décrire la condensation sortant de ta propre bouche se
figer instantanément dans l'air en milliers de cristaux de glace volant dans le
soleil.
Les dizaines de lacs, rivières et fleuves gelés, tous plus blancs les
uns que les autres, sur lesquels on marche, glisse, roule, sans distinction.
L'incroyable aurore boréale qui pendant près de deux heures serpentait au-dessus de nos têtes, nous, marchant sur un fleuve gelé, en pleine nuit, et des rubans verts opaline fluorescents s'enroulant et se déroulant doucement, traversé (je ne mens pas) d'étoiles filantes.
A écrire, c'est un tel cliché... mais être dans ce tableau, c'est parfaitement inoubliable.
Quelques photos pour témoignage bien
modeste:
Le bush australiens. Quelques tribus aborigènes. L'histoire d'un jeune homme qui aime une des trois femmes de son frère plus âgé. Ce frère qui a bien compris la situation lui raconte une longue histoire d'un passé immémorial entrecoupées de commentaires, reprises, questions.
Une façon de vivre totalement folle. Sans vêtement, sans objet (ou presque), sans espace que le bush. Un état premier de l'existence dans la nature. Et pourtant une culture riche et sophistiquée. De très beau plans, simples et bien pensés.
Les rêves inouïs d'une poignée de scientifiques japonais s'entremêlent dans un continuum narratif irrationnel et pourtant logique. Entre Myazaki et Lynch. On en ressort comme d'un véritable rêve, plus très certain de ce qu'on a vu, ressenti. On voudrait le revoir pour savoir.